Le burn-out des managers : une épidémie silencieuse
Les managers sont en première ligne du mal-être au travail. Pris entre les exigences de la direction et les besoins de leurs équipes, 42% des managers déclarent être en situation d’épuisement professionnel (Baromètre Empreinte Humaine 2023).
Le paradoxe ? Ce sont souvent ceux qui devraient détecter le burn-out chez les autres qui en sont les premières victimes.
Les 12 signaux d’alerte à connaître
Signaux physiques
- Fatigue persistante qui ne disparaît pas après le repos
- Troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes
- Douleurs chroniques : maux de tête, tensions cervicales, dos
- Système immunitaire affaibli : infections à répétition
Signaux émotionnels
- Cynisme croissant envers le travail et les collaborateurs
- Perte de sens : “à quoi bon ?”
- Irritabilité disproportionnée
- Sentiment d’échec permanent malgré les réussites
Signaux comportementaux
- Surinvestissement compensatoire : travailler plus pour “rattraper”
- Isolement : évitement des interactions sociales
- Procrastination sur les tâches autrefois simples
- Addictions : alcool, écrans, travail lui-même
Si vous cochez 4 signaux ou plus, il est temps d’agir.
Pourquoi les managers sont-ils particulièrement vulnérables ?
La double pression
- Pression descendante : objectifs, reporting, KPIs
- Pression ascendante : demandes des équipes, gestion des conflits
L’injonction au super-héros
La culture managériale valorise encore trop souvent :
- La disponibilité permanente
- La capacité à “tout gérer”
- L’absence de vulnérabilité
Le piège de la culpabilité
“Je ne peux pas craquer, mon équipe compte sur moi” — Cette pensée, partagée par 78% des managers en burn-out, aggrave la spirale.
La sophrologie : un protocole de récupération structuré
Phase 1 : Reconnaissance et déculpabilisation (Séances 1-2)
Objectif : Sortir du déni et accepter le besoin d’aide
- Bilan de situation : où en êtes-vous vraiment ?
- Déconstruction des croyances limitantes
- Première technique de régulation immédiate
Phase 2 : Restauration des ressources (Séances 3-5)
Objectif : Reconstruire les fondations
- Protocole sommeil : retrouver des nuits réparatrices
- Techniques de récupération express (5 minutes)
- Gestion des pics de stress
Phase 3 : Redéfinition des limites (Séances 6-8)
Objectif : Installer des garde-fous durables
- Identification des valeurs personnelles
- Techniques d’affirmation de soi
- Visualisation du “manager ressourcé”
Phase 4 : Autonomie et prévention (Séances 9-12)
Objectif : Devenir autonome dans la pratique
- Création d’une routine quotidienne personnalisée
- Plan de prévention des rechutes
- Bilan et projection
Résultats mesurés
Sur les clients accompagnés pour burn-out :
| Indicateur | Avant | Après 12 séances |
|---|---|---|
| Score d’épuisement (MBI) | Sévère | Modéré à faible |
| Qualité du sommeil | 4/10 | 7.5/10 |
| Sentiment d’efficacité | 3/10 | 7/10 |
| Satisfaction globale | 3/10 | 8/10 |
83% de mes clients constatent une amélioration significative dès la 3ème séance.
Témoignage
“J’ai consulté Amandine quand je ne dormais plus, quand je pleurais sur le parking avant d’entrer au bureau. 4 mois plus tard, j’ai retrouvé l’énergie et la clarté pour reprendre les rênes. Plus important : j’ai appris à poser des limites sans culpabilité. La sophrologie m’a donné des outils que j’utilise encore chaque jour.” — Directeur commercial, 47 ans
Et si votre entreprise finançait votre accompagnement ?
De plus en plus d’entreprises intègrent la sophrologie dans leur politique de prévention. Certaines mutuelles remboursent également les séances.
Vérifiez auprès de votre DRH — cela peut faire partie de votre accord QVCT.
Première étape
Le burn-out n’est pas une fatalité. Un échange de 15 minutes permet d’évaluer votre situation et de définir un plan d’action adapté.
Amandine Avril accompagne les managers et dirigeants d’Île-de-France dans la prévention et la récupération du burn-out par des protocoles de sophrologie personnalisés.